Dystopie et Musique

Découvrez sur cette page comment l’auteur Éric Monin a conçu la musique du roman L’Hymne de Vérité.

Se retrouver dans la peau de mon héros Daniel de Tastel, au moment où il compose son Œuvre symphonique en dix tableaux, a été pour moi un des moments les plus forts de mon existence: transformer les mots du roman en musique. N’est-ce pas la quintessence de la Création artistique?

Les techniques de composition: de Beethoven à Mahler

Le parcours musical de tout compositeur en herbe passe toujours par les mêmes étapes: l’étude des maîtres que sont Bach, Beethoven et… Cela dépend bien évidemment du style de musique que ce dernier voudra créer.

Dans le cas d’Éric Monin, ce sera Gustav Mahler dont il lit avec avidité, à l’âge de 20 ans, les trois tomes (plus de 3000 pages) de la biographie par Henry-Louis de la Grange. Il est totalement subjugué par la vie du compositeur, ses œuvres, ses techniques de composition, son orchestration démentielle… Et surtout par l’ensemble de ses symphonies qui racontent indéniablement la vie de son auteur. Alors l’écrivain décide de prendre le chemin inverse: raconter la vie de son héros et greffer dessus une musique symphonique qui révèlera les méandres de son existence, de sa quête de Connaissance, de ses émotions, de ses amours, comme Mahler l’a fait durant les dernières années de sa vie pour Alma, sa femme.

La symphonie est donc basée structurellement sur le roman et suit fidèlement l’histoire et ses inflexions. Le compositeur utilise la technique des leitmotivs chère à Richard Wagner: un thème, une idée musicale, un accord représente un personnage, une émotion, un lieu. Vous pouvez avoir un aperçu de quelques-uns des principaux thème du début de l’œuvre (tableau Source) dans le diaporama ci-dessous: